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La réalité en face

La réalité en face

Un des maux de notre époque, c'est le refus et l’interdiction de regarder la réalité en face et surtout de la décrire! c'est le Politiquement Correct qui l'empêche! Il conditionne la description et donc la perception du réel! Quand elle est "Non Idéologiquement Conforme", la réalité est occultée, tronquée, manipulée par les media.


("AGNUS DEI") - "LES INNOCENTES" - un film éprouvant, mais une vraie réussite!

Publié par Michael Jeaubelaux sur 23 Février 2016, 22:35pm

Ce film s'adresse à tout le monde...mais n'est pas tout public! Il fut pour moi une épreuve, mais dont on sort apaisé... comme un accouchement qui se finit bien... enfin j'imagine :-)

En tous cas bravo à Anne Fontaine, aux jeunes scénaristes Alice Vial et Sabrina B.Karine (cf. interview ci-dessous) ! Et aux héroïnes de ce film, beau, grave, rude, éprouvant, terrible, tragique, mais aussi lumineux, vivant, plein d'espérance et de joie de vivre!

Pour moi qui est chrétien, je peux dire que les voies de Dieu sont impénétrables, qu'il ne faut juger personne, que Dieu nous demande de choisir la vie, la foi, la joie, l'amour... possible en toutes circonstances, "malgré tout"... mais par quelles épreuves il nous faut passer!

Lisez les critiques, les interviews et demandez-vous si c'est le film qu'il vous faut en ce moment... personnellement je ne regrette pas d'avoir fait le choix de passer ma soirée dans un couvent de sœurs violées et enceintes, à la fin de la deuxième guerre mondiale, quelque part en Pologne, avec une merveilleuse jeune femme médecin athée et communiste (Lou de Laâge), un gentil médecin juif (Vincent Macaigne) et une lumineuse Prieure (Agata Buzek).

Ce film est inspiré d'une histoire vraie, mais Anne Fontaine en a fait une véritable histoire personnelle avec une vraie morale : sans la foi la vie ne peut être vécue!

http://fr.aleteia.org/2016/02/20/la-veritable-histoire-de-madeleine-pauliac-lheroine-du-film-les-innocentes/

« De victimes je voulais raconter comment certaines allaient se découvrir mères, c'est l'idée d'aller vers la naissance qui m'a touchée, car la vie est la plus forte après tout », souligne Anne Fontaine, désireuse de porter « un film d'espérance » dans lequel elle « ne jugeai[t] pas moralement » ses personnages. « Le renoncement à la maternité est la chose la plus difficile pour les soeurs que j'ai rencontrées, beaucoup plus violent que celui à la sexualité », explique la réalisatrice, confiant que, lors d'une projection au Vatican, on l'avait félicitée d'avoir fait un « film thérapeutique pour l'Église ». « Vous réussissez très bien à mettre en imbrication le bien et le mal », lui lance un prêtre dans le public, « le dilemme entre la règle de vie et la réalité », personnifié par la mère supérieure (Agata Kulesza), renchérit un autre. De fait, tant par la musique, pour laquelle le père Longeat a servi de consultant, que par la photographie, sublimée par la chef opératrice Caroline Champetier (Des hommes et des dieux), et le jeu très juste des actrices polonaises, le spectateur est happé par le sujet, pourtant peu « vendeur » au premier abord. En outre, note une religieuse, « le film a cela de positif qu'il rapproche les croyants et les non-croyants », à l'image de l'amitié qui se crée entre la jeune médecin, fille d'ouvriers communistes, et soeur Maria, pour qui « la foi, c'est 24 heures de doutes et une minute d'espérance », une phrase en laquelle beaucoup ont confié se reconnaître. Un jésuite s'approche alors : « J'appréhendais au départ, mais, merci, vous y avez mis de la bonté. » plus sur http://www.lepoint.fr/culture/les-innocentes-d-anne-fontaine-bouleverse-l-eglise-31-01-2016-2014262_3.php

(Merci Seigneur pour un tel témoignage, Ta Miséricorde, Ta Vie, Ta Joie et Ta paix plus forte que l'innommable! Bénis soit ces sœurs et cette jeune médecin! Bénis soit tout ceux qui ont contribués à ce film)

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