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La réalité en face

La réalité en face

Un des maux de notre époque, c'est le refus et l’interdiction de regarder la réalité en face et surtout de la décrire! c'est le Politiquement Correct qui l'empêche! Il conditionne la description et donc la perception du réel! Quand elle est "Non Idéologiquement Conforme", la réalité est occultée, tronquée, manipulée par les media.


ENDOCTRINEMENT NATIONAL - Bonne nouvellle! Le Président du Conseil Supérieur des Programmes à l'EN Michel LUSSAULT démissionne! Bon débarras! Pour Carole BARJON c'est "Une victoire par K.-O. de Jean-Michel BLANQUER sur les pédagogistes"...mais pour Barbara LEFEBVRE "la bataille ne fait que commencer"!

Publié par Michael Jeaubelaux sur 27 Septembre 2017, 08:45am

Autre bonne nouvelle, il démissionne pour cause d'incompatibilité avec le nouveau ministre! Un très bon point pour Jean-Michel BLANQUER, un des seuls ministres dont je me réjouisse de la nomination qui aura réussi à débarrasser la France d'un des "asssassins de l'Ecole"!

"Libé" n'est pas content (tout comme probablement France Inter, France Info...) tant mieux!
Les députés socialistes (ça existe encore?) ont dénoncé mardi la "posture anti-Vallaud-Belkacem" du ministre. Lors d'une conférence de presse, Ericka Bareigts, une porte-parole des députés Nouvelle Gauche, a estimé qu'on "tournait la page Najat Vallaud-Belkacem" ! Si seulement ça pouvait être vrai, mais NVB (PEILLON avant elle) a fait tellement de mal à la France et à l'Education Nationale que je doute qu'on puisse si facilement reconstruire ce qu'elle a détruit!
"Le président du Conseil supérieur des programmes a profité de son départ pour donner une leçon de pédagogie. Espérons que c'est la dernière !
PAR 
Publié le  | Le Point.fr
Michel Lussault n’a cessé de défendre toutes les extravagances pédagogistes soutenues par la ministre Najat Vallaud-Belkacem.
Michel Lussault n’a cessé de défendre toutes les extravagances pédagogistes soutenues par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. © THOMAS SAMSON / AFP
Il faut lui reconnaître une qualité : il n'a jamais varié. Depuis sa nomination, en 2014, Michel Lussault, le président du Conseil supérieur des programmes (CSP), n'a cessé de défendre toutes les extravagances pédagogistes soutenues par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Il vient d'annoncer, dans Le Monde , qu'il quittait son poste pour cause d'incompatibilité avec le ministre Jean-Michel Blanquer.

En cas de désaccord, certains grands commis de l'État tirent élégamment leur révérence. Michel Lussault a choisi, au contraire, l'invective et le ressentiment. Il se dit victime de « désinvolture » et de « discourtoisie » de la part du nouveau ministre. Pourtant, personne ou presque ne le regrettera. La société des agrégés a donné le ton, déplorant que « la présidence de M. Lussault a(it) été marquée par la provocation et la polémique, loin de l'instauration du climat et du dialogue nécessaires à une réflexion sereine sur les améliorations à apporter à l'enseignement et aux programmes ». Bien contents de cette défection, les agrégés attendent que « les publications et discussions relatives aux programmes soient désormais exemptes du jargon qui sert trop souvent, dans l'Éducation nationale, de cache-misère à l'absence de pensée et de contenu ». Trop sévère ?

Lire aussi : Conseil des programmes : Michel Lussault, chronique d'une démission annoncée

L'ami des « petitent fleurs »

Pas vraiment. Début janvier 2017, l'ex-président du CSP est interrogé par Le Parisien sur le fait qu'un élève ne devrait pas être sanctionné quand il se trompe au pluriel et écrit « les petitent fleurs » : « J'assume mon côté gauchiste, je déteste ce terme de sanction. Il faut corriger, oui, bien sûr, mais surtout interroger l'élève. » Et comment oublier que, dans une première mouture, le projet de nouveaux programmes de français suggérait de respecter la parité entre les auteurs femmes et les auteurs hommes ?

Ce professeur de géographie n'a jamais caché, force est de le reconnaître, qu'il appartenait à la grande famille socialiste. Mais de là à devenir la caisse de résonance de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, alors que le CSP est réputé indépendant ? Le valeureux soldat Lussault est, pendant trois ans, candidat à toutes les missions impossibles. Chargé, avec son conseil, d'élaborer les nouveaux programmes du cours préparatoire à la troisième, il prend sa tâche très au sérieux. Et accouche de quelques perles. La natation est devenue, sous sa plume, une activité qui se pratique dans « un espace profond standardisé ». Un sport de raquette est un « duel médié par une balle ou un volant » et l'acrobatie devient « la construction d'un projet expressif ». En français, il a imposé dès l'école élémentaire le « prédicat », une notion employée par les linguistes pour désigner certains compléments du verbe. L'homme se défiait en outre des défenseurs des langues anciennes comme de la peste réactionnaire.

Trop modeste, il espère aujourd'hui que son départ « débloquera les choses ». Il semble ignorer que la question du Conseil supérieur des programmes dépasse de loin sa personne. Elle se résume à une question simple : faut-il maintenir cette institution, par essence ambiguë, puisque les programmes scolaires relèvent au premier chef de la responsabilité du ministre ? Rien n'est moins sûr.

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