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Mon corps ne vous appartient pas - Marianne Durano
Et si les grandes victoires du féminisme renforçaient la domination masculine ? C'est en entendant les femmes témoigner de leur vécu que Marianne [...]
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Mon corps ne vous appartient pas - Marianne Durano - Et si les grandes victoires du féminisme renforçaient la domination masculine ? C'est en entendant les femmes témoigner de leur vécu que Marianne Durano a pris conscience de la nécessité d'un nouveau féminisme. Un féminisme qui prendrait soin de leur corps avec la même urgence que celle que l'on accorde à la protection de notre environnement. Pourquoi le corps féminin, maternel et la grossesse, par exemple, sont-ils oubliés, niés, bannis de l'émancipation des femmes ? Marianne Durano témoigne de son expérience personnelle de mère et de philosophe et bat en brèche le discours dominant. Une vision désincarnée de la liberté. L'auteure en appelle à une reprise en mains du corps des femmes par les femmes. Pour une véritable révolution."
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Marianne Durano: "La fécondité devient un marché de taille pour le système libéral"
FIGAROVOX/EXTRAITS - Une jeune normalienne signe un essai d'une profondeur vertigineuse sur la nouvelle domination que la technique médicale et la société consumériste imposeraient au corps de ...
Marianne Durano: "La fécondité devient un marché de taille pour le système libéral"
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Marianne Durano: "Défendre un féminisme qui considère la femme entièrement"
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Le féminisme doit être repensé en profondeur: tel est le point de vue de Marianne Durano, professeur et journaliste à la revue Limite*. Une vision iconoclaste qui tra...
Marianne Durano: "Défendre un féminisme qui considère la femme entièrement"
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Le féminisme doit être repensé en profondeur: tel est le point de vue de Marianne Durano, professeur et journaliste à la revue Limite*. Une vision iconoclaste qui trace les contours d'une véritable anthropologie.

Ancienne élève de l'Ecole Normale supérieure, agrégée de philosophie, Marianne Durano est professeur en lycée. Elle est rédactrice à la revue Limite et publie prochainement un essai sur le corps féminin aux éditions Albin Michel.
Vous défendez dans la revue Limite l'idée d'un féminisme intégral. Que signifie cette expression? Féminisme n'est-il pas un mot qui se suffit à lui-même?
Limite se veut une revue d'écologie “intégrale”. Tout comme l'expression “écologie intégrale”, “féminisme intégral” est en effet un pléonasme. Néanmoins, si nous parlons d'écologie intégrale, c'est pour dénoncer une forme de schizophrénie entre, d'une part, les tenants de l'écologie environnementale, et d'autre part les tenants de l'écologie “humaine”.
“Malheur à celle qui donne naissance : elle est laide”, écrit Eliette Abécassis. Partout notre société célèbre le corps androgyne de mannequins filiformes.
Vous considérez que la société de consommation et la technique empêchent la femme de s'accomplir. Pourquoi?
La femme est niée comme productrice et caricaturée comme consommatrice. La société de consommation instrumentalise les femmes quand il s'agit de vendre des produits inutiles, mais nie la féminité quand il s'agit d'exploiter les employées. Dépeinte comme une ménagère stupide ou comme une bimbo aguicheuse, selon qu'il s'agit de vendre du détartrant ou de la mousse à raser, la femme est réifiée par ce que Michel Clouscard a appelé le “capitalisme de la séduction”.
En revanche, quand la consommatrice passe de l'autre côté de la pub, et devient salariée, sa féminité est considérée comme un obstacle à sa productivité.
A force d'exalter la libération par la carrière, certaines féministes bourgeoises, soutenues en cela par tous les adorateurs du PIB, enjoignent aux femmes d'être des employés comme les autres.
Et si cela implique le sacrifice d'une maternité épanouie - éternelles célibataires, mères frustrées ou quadragénaires - on nous fait croire que c'est le prix de la liberté!
Quand des multinationales comme Google ou Facebook proposent à leurs employées de congeler leurs ovocytes pour repousser leur première grossesse et rester plus longtemps productives, elles sont dans la continuité d'une époque qui demande aux femmes de sacrifier leur féminité pour prouver leur indépendance.
Les Mémoires d'une jeune fille rangée ont bouleversé ma vie : c'est grâce à Simone de Beauvoir que j'ai épousé la philosophie.
On voit bien ici comment la technique, qui permet à la société de contrôler le corps et la fécondité des femmes, est au service du système capitaliste.
En effet, les femmes ne peuvent être mises en concurrence avec les hommes qu'au prix d'une maîtrise technique de leur fécondité.
Prendre la pilule jusqu'à 35 ans puis avoir recours à la PMA pour procréer quand l'horloge tourne, prendre des médicaments pour ne plus avoir ses règles ou pour atténuer les effets de la ménopause: ce sont les femmes qui payent dans leur corps le prix de leur prétendue libération. Pendant ce temps, les hommes peuvent continuer à jouir et les patrons à prospérer.
En quoi «le corps maternel» est-il oublié dans la société contemporaine?
“Malheur à celle qui donne naissance: elle est laide”, écrit Eliette Abécassis, par ailleurs interviewée par Limite, dans son roman Un Heureux évènement.
Partout notre société célèbre le corps androgyne de mannequins filiformes.
Partout est glorifiée la working-girl et la femme fatale, talons aiguilles et fessier impeccable.
Confrontée à ces images, que peut ressentir la jeune mère au corps éprouvé, aux mains pleines de crème pour le change, coincée avec sa poussette dans les couloirs du métro? Quelle vision d'elle-même notre époque lui renvoie-t-elle? Celle d'une femme aliénée et non-désirable, voire indésirable.
(..)
La différence des sexes s'affiche de manière obscène et caricaturée dans la pub et le porno.
Les Mémoires d'une jeune fille rangée ont bouleversé ma vie: c'est grâce à Simone de Beauvoir que j'ai épousé la philosophie. Le Deuxième Sexe est un livre grandiose, profond et merveilleusement écrit. Je pense qu'il a été un choc salutaire pour toute une génération.
Nathalie Heinich répond brillamment à cette question dans l'entretien qu'elle a bien voulu nous accorder. Le problème, pour la paraphraser, consister à confondre une donnée statistique (un homme sur deux est une femme) et une réalité politique (les femmes sont encore trop souvent discriminées en tant que femmes). Ne pas distinguer ces deux niveaux d'analyse et considérer les femmes comme une minorité parmi d'autres relève au mieux d'une confusion, au pire d'une malhonnêteté intellectuelle. La dimension structurelle de la différence des sexes fait du féminisme un combat à part dans la grande lutte contre les inégalités, si légitime soit-elle par ailleurs. Si rien ne justifie en effet qu'on traite différemment un blanc et un asiatique, soumettre les femmes et les hommes au même régime juridique serait une injustice. Le simple exemple du viol, dont 91% des victimes sont des femmes, montre qu'il serait aberrant d'ignorer la différence des sexes sur le plan du droit.
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Ceci étant dit, je pense que la question du harcèlement n'est pas anecdotique. Un phénomène comme l'affaire Weinstein permet à de nombreuses femmes de prendre conscience qu'elles sont victimes de harcèlement, et pas seulement d'un mec un peu lourd. Comprendre que même Marion Cotillard peut en être victime peut aider certaines à retrouver leur dignité, et la force de dire merde aux emmerdeurs: je peux en témoigner personnellement. Je ne ferai donc jamais partie de celles qui minimisent les violences sexuelles, du texto cochon aux viols les plus brutaux, en passant par la main au cul.
*Eugénie Bastié, membre de la rédaction du Figaro et du FigaroVox écrit pour la revue Limite.
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Revue Limite n°6 "Le grand remplacement"
Limite est la première revue d'écologie intégrale. Dirigée par une jeune équipe d'auteurs de sensibilités variées, elle veut contribuer à faire bouger les lignes pour briser les clivages ...
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JOSÉ BOVÉ : "LA PMA, C'EST LA BOITE DE PANDORE : EUGÉNISME ET HOMME AUGMENTÉ"
Occuper la première place du marché mondial de la robotique : tel est le but avoué du programme SPARC auquel la Commission européenne a décidé de consacrer 700 millions d'euros d'ici 2020. Ma...
JOSÉ BOVÉ : "LA PMA, C'EST LA BOITE DE PANDORE : EUGÉNISME ET HOMME AUGMENTÉ"
En 2014, vous avez pris position contre la Procréation médicalement assistée (PMA)ainsi que contre la Gestation pour autrui (GPA) car vous étiez contre toute forme de « manipulation du vivant ». Esther Benbassa, sénatrice EE-LV, vous avait alors rétorqué qu’à trop suivre la nature « on finit par vivre avec des animaux dans une ferme du Larzac ». Où en êtes-vous de ce débat ?
J’ai pris publiquement position contre et je me suis fait cartonner. Je continue d’aborder cette question, comme toutes les autres, sous l’angle de la critique de la technique. La PMA et la GPA, c’est la boite de Pandore : eugénisme, homme augmenté. Avec ça, l’événement de la naissance, qui est un événement biologique, aléatoire, devient organisé et géré dans un objectif très particulier. Ces méthodes créent quelque chose de complètement artificielet programmé alors que la richesse du vivant est du côté de l’improbable. Je ne rentre pas dans des considérations morales. Je ne regarde que le phénomène et ses conséquences sur le vivant. En l’état, ce que ça implique pour les femmes : la chimie, cette dimension invraisemblable de la mère porteuse, la construction d’une servitude. Enfin son alibi -puisque chaque technique doit avoir sa force d’attraction- le droit à l’’enfant. Le droit de choisir son enfant sur catalogue. Dans La reproduction artificielle de l’humain, ce phénomène est très bien expliqué. A ce propos, il faut voir le documentaire Et l’homme créa la vache, de Jean-Christophe Ribot. Il faut toujours regarder ce qu’il se passe sur les vaches pour savoir ce qu’il va nous arriver.
La critique de la technique n’a jamais été l’apanage d’un seul courant philosophique, la revue Limite qui abrite plusieurs sensibilités en est la preuve…
Avec ma petite équipe,on est tombé sur la revue Limite et les textes de Fabrice Hadjadj parce qu’on parlait des mouvements contre la PMA et la GPA . On a découvert qu’on n’était pas tous seuls. Bien sûr, aux yeux des réseaux mainstream d’EE-LV, on passe pour des salauds lorsque nous déployons notre critique. Ce qui est intéressant, c’est que certains y arrivent par le mouvement situ, comme PMO, d’autres parce qu’ils sont catholiques. Ca me rappelle toute la richesse des années 70 avec ses différents fronts qui arrivaient dans tous les sens… Et vous, si vous vous faites cartonner à votre tour, c’est normal, c’est bon signe !
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alexis escudero - La réalité en face
Un des maux de notre époque, c'est le refus et l’interdiction de regarder la réalité en face et surtout de la décrire! c'est le Politiquement Correct qui ...
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PMA, GPA : La mise en garde de Michel Onfray
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Gaultier Bès et Marianne Durano : veilleurs au nom de leur foi
Le c, protestataires non-violents et actifs notamment contre le mariage pour tous, a frappé l'opinion ces derniers mois. Rencontre avec Gaultier Bès et Marianne Durano, militants, qui viennent de...
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