Le droit d'un homme sur un autre homme cela s'appelle l'esclavage.
Nul ne peut prétendre avoir de droit sur quiconque.
Il aura fallu si longtemps pour que la France s'honore à promulguer l'abolition de l'esclavage
Le droit à l'enfant n'est pas un droit, mais une négation du droit.
Le droit à l'esclave n'est pas un droit, mais une négation du droit
Dans l'un et l'autre cas, ce pseudo droit est commandé par un désir.
Mais la raison commande de commander autrement.
Il suffirait d'une loi pour que la France se déshonore et réhabilite le commerce des enfants.
LA TRAITE DES ENFANTS N' AURA PAS LIEU ?
Regardons de plus près ce qui existe actuellement.
Il suffit de se servir de Google et de taper « mère porteuse ». Vous aurez une petite liste de sites publicitaires de sociétés privées pratiquant la procréation médicalement assistée (PMA) avec gestation pour autrui (GPA). Les sites sont assez bien fait, très commerciaux et bien sur les tarifs pour avoir un enfant sont mentionnés.
Trois exemples sont à relever :
1- La société américaine Extraordinary conceptions vous fabrique un enfant pour 53 000 dollars . Sont inclus les frais de la mère porteuse (qui est bien sûr payée), les démarches juridiques, les soins etc… Le site donne tout le budget pour mener à bien ce projet. Tout est prévu dans le « package » y compris les formalités d’adoption de l’enfant conçu dans le pays d’origine. Le site est très bien fait, il respecte tous les codes marketing : rien ne fait penser à une clinique, tout indique une démarche purement commerciale.
2- La société ukrainienne Vita felice est un centre de maternité de substitution. Son site est disponible en neuf langues. Là aussi tout est clair, précis et parfait en matière de marketing. Le bébé coûte moins cher qu’aux Etats-Unis : 21 000 euros ou 18 000 si vous le voulez en tarif économique. Eh oui, c’est comme dans les compagnies aériennes : il y a aussi une classe éco…
3- Dernier de la liste : l’ukrainien Biotexcom . Son site est disponible en six langues. Il pratique la PMA avec des gamètes provenant de tiers et aussi la GPA. Les donneuses d’ovocytes sont sélectionnées sur des critères physiques et sanitaires… Ainsi le bébé sera parfait, sans défaut de fabrication. Ses tarifs sont intéressants et il propose différents packages dont un qui est en solde : 9 900 euros au lieu de 12 000 ! Mais il est sans GPA. Celle-ci est dans l’offre « All inclusive » à 27 900 euros payable en cinq fois sans frais au gré des étapes du projet. Biotexcom n’a pas peur de vanter ses exploits : en première page ils annoncent avoir permis à une femme célibataire de 66 ans d’avoir deux jumeaux via une PMA sans GPA.
Dernier point : dans ces entreprises tout est bien-sûr satisfait ou remboursé. En cas d’échec de fécondation, les clients récupèrent leur argent. En cas d’échec de la grossesse, certaines sommes ne sont pas payées. Un projet parental par GPA peut aussi être stoppé à tout moment par une IVG… dans ce cas, les ex-futurs parents ne payent pas la totalité du package, comme si c’était un accident. Le business de la PMA
A travers ces trois exemples nous voyons le business de la PMA et de la GPA dans les pays où ces pratiques sont libéralisées.
Ici, il n’y a que des clients, du matériel génétique, des contrats, des offres spéciales, des packages, des tarifs économiques ou pas…
Tout n’est qu’affaire, profit, pas de place pour l’éthique.
Leur clientèle est internationale et ces entreprises l’ont bien compris en incluant des frais d’avocat en droit international privé. Enorme business ! Ils savent que les personnes fortunées des pays où ces pratiques sont illégales viendront leur rendre visite.
Ces entrepreneurs sans scrupules sont allé jusqu’au bout de la logique du droit à l’enfant. Leurs pays (Ukraine, Californie etc.) ont un système juridique permettant le recours à ces techniques. Les businessmen en profitent et cela donne des usines de bébés à faire pâlir Aldous Huxley.
Mais alors, est-ce que cela peut arriver en France ?
Oui, si nous facilitons la reconnaissance des enfants nés à l’étranger par GPA.
Ainsi, les voyages pour concevoir des enfants se multiplieront et les corps des femmes (souvent pauvres) de ces pays seront exploités pour nos familles riches.
Mais aussi, l’idée même de GPA se banaliserait et rendrait possible son autorisation dans le pays.
Oui, si la procréation médicalement assistée continue de se libéraliser.
Aujourd’hui, elle va déjà très loin : l’insémination avec donneur (IAD), le don d’ovocyte, permettent de concevoir des enfants privés de la moitié de leur filiation.
Le lobby LGBT aimerait qu’elle soit étendue aux couples de lesbiennes.
Si ça passe il y aura une discrimination avec les couples gays qui seront en droit de revendiquer la GPA.
Permettre ainsi la GPA pour les gays reviendrait à l’autoriser pour les hétéros (pas de raison qu’ils soient discriminés).
Logique implacable qui mène à une catastrophe éthique : l’installation sur notre sol de fabriques de bébés sans filiation, assemblés dans des ventres de femme devenus couveuses… Terrible exploitation du corps de la femme.
Voulons-nous de cette société ?
Il n'existe aucun droit sur les enfants, mais tous les enfants du monde nous commandent nos devoirs.
Aux USA les "dons d'ovules rapporte 10 000$ aux "donneuses"!
http://www.youtube.com/watch?v=IfwE52Zr_BQ (Regardez c'est édifiant!)
En Inde c'est moins cher!
/http%3A%2F%2Fcdn.petitions24.com%2Fimages%2Fpetition4.jpg)
Appel contre le marché des ventres
Aujourd'hui encore, on considère trop souvent le corps des femmes comme un objet disponible. On attend d'elles qu'elles se dévouent, d'une façon ou d'une autre, qu'elles se donnent ou qu'elles s...
http://www.petitions24.net/appel_contre_le_marche_des_ventres-
SIGNEZ! C'est important!