Jean-François COLOSIMO est une homme admirable et courageux, il faut écouter attentivement toute son interview, tant elle est dense, sans la moindre langue de bois (sauf en ce qui concerne la violence et l'islam, sujet trop explosif pour en débattre dans ce cadre...on se souvient des conséquences d'une simple conférence de Benoit XVI à Ratisbonne qui avait eu le malheur de citer une phrase d'un auteur ancien à ce sujet...).
Il faut aussi écouter très attentivement l'interview donnée à France Culture :
"La grande Civilisation Arabo-Musulmane est impensable sans les chrétiens" d'Orient." ..."Cette dette est impensable par une Europe qui se veut comme "née sous X"!"..."Les Chrétiens d'Orient sont des médiateurs", "ils ont survécu par la piété, par la verticalité" ...
(20'40") : " A Paris nous ne voulons plus avoir le sens de nos devoirs historiques, nous avons été avec et contre la Russie, nous avons été les protecteurs des chrétiens d'Orient, aujourd'hui pour complaire à Washington, nous avons formé une coalition à Paris qui comporte les financeurs de l'islamisme, lequel islamisme peut toujours devenir un djihadisme, lequel djihadisme peut toujours déboucher sur du terrorisme, à savoir L'ARABIE SAOUDITE, LA TURQUIE, LE QATAR et LES EMIRATS (ARABES UNIS).
Et nous avons mis au dehors de cette coalition, la Russie, pour l'affaire d'Ukraine, et l'Iran pour l'affaire du Nucléaire. Or il faut le savoir, il n'y aura pas de règlement possible de toute cette question sans ces deux pays..."
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4993135#
Ecoutez aussi ces conférences données à l'occasion de la publication de son livre.
Jean-François Colosimo face à Jean-Jacques Bourdin en direct
Jean-Jacques Bourdin reçoit Jean-François Colosimo, président des éditions du Cerf, dans
Très belle interview de de JFC sur France Culture
Théologie et politique, Jean-François Colosimo, Livres, LaProcure.com
univers suivant univers précédent Vous �tes ici: Théologie et politique Responsable(s) : Jean-François Colosimo Fayard , Paris collection Documents collection Théologie et politique , numér...
Jean-François Colosimo : " Les hommes en trop : la malédiction des Chrétiens d'Orient "
Le mercredi 24 septembre 2014, Jean-François Colosimo, professeur de patrologie à l'Institut Saint-Serge, président du directoire des Éditions du Cerf et auteur du livre " Les hommes en trop : ...
Islam : la voix prophétique (et méprisée) de Benoît XVI à Ratisbonne - Aleteia
Tandis que la violence de l'Etat islamique s'exerce contre les chrétiens, les yézidís et autres minorités, des voix nouvelles s'unissent à la condamnation. Celles du monde musulman, depuis les...
Le regard d'un chrétien sur l'islam
Le Père Christophe Roucou, directeur du Service national pour les relations avec l'islam de la conférence des évêques de France, est l'invité de l'Esprit d'Actu. Il évoque notamment le dialog...
Le Père ROUCOU lui n'a pas hésité à condamner les propos de benoit XVI à Ratisbonne (une fois que celui-ci eut démissionné, ça va de soit!) Depuis il n'a de cesse, en compagnie de Mgr DUBOST, et de bien d'autres prélats de collaborer étroitement avec les islamistes Frères Musulmans (UOIF) dont ils se vantent d'être les meilleurs amis, et d'admirer la foi et la ferveur! Or ces islamistes ont été classés terrroristes par les Emirats Arabes Unis, ils ont ét chassés d'Egypte par la population et l'Armée, le Peuple Tunisien les a remercié...en France l'Eglise et l'Etat veulent leur donner les clés de l'islam de France! Le media rivalisent pour faire "dialoguer" Mgr Barbarin avec le Prédicatueur Suisse Frère Musulman Tariq Ramadan qui n'hésite pas à venir dans nos banlieues pour prêcher "la résistance" et fustiger les musulmans devenus "blancs" et "colonisés intellectuels" (traduisez devenu "français" sans haine de la France et des français, sans exhiber leurs religions pour mieux tentés de l'imposer aux autres!)
Polémique dans le monde musulman
Le pape Benoît XVI, durant la messe à Ratisbonne, mardi 12 septembre, quelques heures avant son discours à l'université, devant des représentants de la science (photo Augstein/AP). Réactions ...
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Polemique-dans-le-monde-musulman-_NG_-2006-09-18-516481
Le "Monde Musulman" toujours plus prompt à demander des excuses, à se poser en victime, voire en "principale victime" (quand un de sien, égorge, décapite, crucifie, massacre des chrétiens)...qu'à condamner les barbares qui tout comme eux ont prononcés la Shahada et font la prière tournés vers la Mecque 5 fois par jour!
La polémique de Ratisbonne, du discours à l'embrasement
12 septembre : Benoît XVI est en visite à Ratisbonne, où il fût longtemps professeur de théologie. Dans un discours sur les rapports entre la raison et la foi, il évoque l'islam. Et cite nota...
12 septembre : Benoît XVI est en visite à Ratisbonne, où il fût longtemps professeur de théologie. Dans un discours sur les rapports entre la raison et la foi, il évoque l'islam. Et cite notamment un empereur byzantin du XIVe siècle : « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de l'épée la foi qu'il professait ».
13 septembre : Le président de la communauté pakistanaise en Italie et membre de la consultation sur l'islam demande au Pape de retirer ses déclarations. « J'espère que ces propos ne seront pas utilisés par les fondamentalistes islamistes », déclare-t-il.
14 septembre : Réactions très virulentes en terre d'islam. Un responsable koweitien appelle tous les pays musulmans à rappeler leurs ambassadeurs au. En Turquie, la visite du pape en novembre est remise en cause. Au Pakistan, l'Assemblée nationale juge les propos papaux « malheureux », « regrettables », et « irresponsables ». Un responsable musulman allemand souligne que l'église catholique est mal placée pour donner des leçons, citant « la sanglante christianisation forcée de l'Amérique du Sud, les croisades dans le monde islamique, le fait que l'Eglise se soit laissée récupérer par le régime nazi ». En France, Dalil Boubakeur demande à Benoît XVI de « clarifier sa position ». Au Vatican, on tente de calmer le jeu. Le cardinal Poupard met en garde contre une « instrumentalisation » du discours de Ratisbonne. Puis, le directeur de la salle de presse s'exprime officiellement : « l'intention du pape n'était pas d'entreprendre une étude globale sur le Djihad, et encore moins d'offenser les croyants musulmans ». (La déclaration en anglais)
15 septembre : La grogne populaire monte. En Inde, des milliers de fidèles répondent scandent des appels à la vengeance. La chancelière allemande Angela Merkel prend la défense du pape : « Tous ceux qui ont critiqué le pape ont mal compris le dessein de son discours. C'était une invitation au dialogue entre les religions. »
16 septembre : Des églises sont attaquées en Cisjordanie, à Gaza, et en Irak. Le Secrétaire d'Etat du Vatican assure que le pape est « absolument désolé que certains passages de son discours aient pu paraître offensants pour la sensibilité des croyants musulmans » (lire sa déclaration). Des « excuses » jugées insuffisantes. Le Maroc rappelle son ambassadeur au Vatican, et l'Egypte convoque le nonce apostolique (ambassadeur papal).
17 septembre : En Somalie, Soeur Leonella Sgorbati, 70 ans, est tuée dans un hôpital de Mogadiscio par des hommes armés. Le pape fait sa première apparition publique depuis son discours à Ratisbonne. Il se dit « vivement attristé » par les réactions provoquées par une citation médiévale « qui n'exprime en aucune manière sa pensée personnelle » (Lire l'allocution de Benoît XVI).
18 septembre : Pour l'Iran, la réponse du pape ne suffit toujours pas. Des effigies de Benoît XVI sont brûlées, et un groupe armé irakien promet la guerre : « Nous briserons la croix et ferons couler le vin. Allah aidera les musulmans à conquérir Rome », déclare le Conseil des moudjahidines. Dans une rare offensive diplomatique, le Vatican appelle à la rescousse ses nonces. Objectif : expliquer aux autorités religieuses et politiques des pays musulmans les propos de Benoît XVI.
19 septembre : les responsables musulmans italiens déclarent que « le chapitre est clos ». Le Vatican ajoute que le discours de Ratisbonne est « provisoire » et que le pape « se réserve le droit de l'enrichir de notes ».
20 septembre : Benoît XVI répète que cette polémique est le fruit d'un « malentendu », et invite toutes les religions à « l'autocritique ». Pourtant, 200 dignitaires musulmans manifestent à Hébron pour exiger des excuses officielles. Certains estiment que ses déclarations sur l'incompréhension « reviennent presque à accuser les gens d'absence complète de perspicacité ».
25 septembre : Benoît XVI participe à la « rencontre exceptionnelle » avec les ambassadeurs des pays musulmans à Castelgandolfo, retransmise en direct. « Chrétiens et musulmans doivent apprendre à travailler ensemble, pour se garder de toute forme d'intolérance et s'opposer à toute manifestation de violence », déclare-t-il.
29 septembre : alors que les dignitaires musulmans font baisser la tension, Ayman al Zaouahri, numéro 2 d'al-Qaïda, qualifie benoît XVI d' « imposteur ».
9 octobre : le site internet du Vatican met en ligne la version annotée du discours de Ratisbonne.
15 octobre : 38 hauts dignitaires musulmans de plus de 25 nationalités signent une lettre destinée à Benoît XVI. Ils réfutent les affirmations théologiques du pape « dans un esprit d'échange et d'ouverture » et soulignent que le Christ a déclaré : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive ». (La lettre et la liste des signataires en PDF).
28 novembre : Benoît XVI est finalement accueilli en Turquie par Erdogan. Le premier ministre turc déclare que cette visite va contribuer à la « paix mondiale ».