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La réalité en face

La réalité en face

Un des maux de notre époque, c'est le refus et l’interdiction de regarder la réalité en face et surtout de la décrire! c'est le Politiquement Correct qui l'empêche! Il conditionne la description et donc la perception du réel! Quand elle est "Non Idéologiquement Conforme", la réalité est occultée, tronquée, manipulée par les media.


La Manif Pour Tous a entendu l'appel du Pape FRANCOIS à lutter contre la "colonisation idéologique"! Elle dit "Stop à la diffusion du genre à l’école! Laissons nos enfants tranquilles "! Elle manifestera le 16 octobre à PARIS.

Publié par Michael Jeaubelaux sur 3 Octobre 2016, 16:56pm

Communiqué :

La Manif Pour Tous appelle les familles à manifester le 16 octobre à Paris contre les nouvelles offensives du gouvernement contre la famille, la filiation et l’éducation et aussi contre toutes formes d’enseignement du genre à l’école. Il faut mettre un terme à la remise en cause de l’identité sexuelle des enfants.

Alors que le Pape François vient de dénoncer l’idéologie du genre dans les écoles de France, le gouvernement semble perdre les pédales. Najat Vallaud Belkacem sombre une nouvelle fois dans le déni, le mépris et l’insulte pour éviter soigneusement tout débat de fond. En agissant ainsi, elle renforce le climat de défiance entre les parents et l’Education nationale. « Pourquoi refuser de travailler avec les familles sur des sujets essentiels ? » s’interroge Ludovine de LaRochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Expérimentés dans la plus grande opacité, les ABCD de l’égalité, véritable outil idéologique pro-genre, ont finalement été retirés sous la pression des familles à l’été 2014. Mais la ministre de l’Education nationale n’a pas abandonné et cherche à imposer par tous les moyens possibles le genre à l’école. C’est précisément ce qu’a dénoncé le Pape François en qualifiant cette volonté de changer les mentalités des plus petits de« colonisation idéologique ». Car l’enseignement du genre relève bien de l’idéologie et non de la lutte contre les stéréotypes. Expliquer que les garçons et les filles sont égaux est une évidence. Mais lutter contre les stéréotypes, c’est à dire les clichés, ne signifie pas qu’il faille gommer les différences entre les sexes. Un garçon et une fille sont égaux. Ils sont aussi différents. C’est le respect de cette différence que l’école doit enseigner.

« Il faut rétablir la confiance entre les familles et l’école » selon Ludovine de La Rochère. Cela passe par un arrêt définitif de l’enseignement du genre à l’école et une condamnation de l’idéologie qui l’accompagne : remise en cause du sexe biologique, des différences homme/femme, de l’altérité sexuelle… « La propagande et l’idéologie n’ont pas leur place à l’école. Les parents en ont marre ! » poursuit-elle. « Jean a deux mamans », « Mehdi met du rouge à lèvres »ou bien encore « Je veux un zizi » : les livres pour enfants recommandés par l’Education nationale ne doivent pas chercher à imposer une déconstruction de l’identité sexuelle des plus petits. « Quelle folie de s’en prendre à des enfants de 6 ans ! Quelle folie d’imposer à des petites filles l’idée qu’elles pourraient être un garçon ! Quelle folie d’imposer à des petits garçons l’idée qu’ils pourraient être des filles ! Quelle folie de remettre en cause l’identité des enfants pour faire avancer les revendications d’un lobby LGBT aussi radical qu’ultra minoritaire. Trop c’est trop : rendez vous le 16 octobre » s’indigne Ludovine de La Rochère. La mise en garde du Pape contre le genre et son appel à défendre le mariage et la famille devrait être entendus par de très nombreuses familles, de toutes religions et tendances politiques. « Nous recevons beaucoup de messages et d’encouragements ces derniers jours et plus encore depuis ce matin. La famille est le ciment de l’unité nationale » déclare Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous.

La Manif Pour Tous rappelle que l’école a d’autres priorités, malheureusement trop souvent oubliées par l’éducation nationale : apprendre à nos enfants à lire, écrire et compter. Afin de recréer un lien de confiance entre l’école et les familles, La Manif Pour Tous propose une révision complète des programmes par une haute autorité indépendante et l’approbation des nouveaux programmes scolaires par la représentation nationale pour mettre un terme à la prise en otage de l’école par une poignée de pédagogues. Enfin, il est indispensable de repenser complètement l’éducation affective et sexuelle en interdisant purement et simplement les interventions d’associations militantes LGBT. La déconstruction en cours de la filiation est malheureusement un terreau pour la diffusion du genre. L’adoption par les couples de même sexe, la PMA « sans père » et la GPA sont des illustrations d’une filiation fiction où la réalité du père et de la mère est tronquée.

Théorie, théories, idéologie, concept… le genre à toutes les sauces pour une seule et même salade !

Le genre est souvent au cœur d’une bataille sémantique que ses promoteurs cherchent à imposer pour reléguer la réalité du problème qu’il soulève. En vérité, que l’on parle de concept de genre, d’idéologie du genre ou de théorie (au singulier ou au pluriel) du genre, peu importe. En voulant « rééduquer » nos enfants, les promoteurs du genre veulent imposer la remise en cause de l’identité sexuelle. Ils veulent gommer le fait d’être un homme ou une femme par le sentiment de se sentir homme ou femme. C’est en ce sens que l’on peut parler d’idéologie et, dès lors qu’elle se diffuse à l’école, on peut parler de propagande. C’est cette même idéologie relativiste qui encourage l’homoparentalité en niant la richesse de l’altérité sexuelle et le besoin pour tout enfant de connaître et d’être élevé, dans la mesure du possible, par son père et sa mère. Le changement de sexe sur simple déclaration est aussi une conséquence de cette idéologie dangereuse pour la société. C’est ce que dénonce La Manif Pour Tous.

Ludovine de La Rochère : « Les propos du pape sur le gender sont un encouragement »

ARTICLE | 03/10/2016 | Par Hugues Lefèvre

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©Alexandre Meyer

De retour de son voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan, le pape François a dénoncé avec virulence la « colonisation idéologique » de la « théorie du genre », citant l'exemple d'un « papa français » qui s'est « rendu compte que dans les livres du collège, on enseignait la théorie du genre ». Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous1, revient sur ces déclarations.

Comment réagissez-vous aux propos du pape François sur le gender ?

C'est un encouragement très fort qui vient récompenser le combat que nous menons depuis des années. Nous savons bien qu'en France, nous sommes confrontés à une politisation et une idéologisation des programmes scolaires, en particulier sur la question du genre. Elles sont manifestes et ont pris une ampleur stupéfiante.

Dans les manuels de Première, il y a un chapitre intitulé « Devenir homme ou femme », mis en place par Luc Chatel. Les éditeurs ont traité le sujet non pas du point de vue de l'étude de l'aspect social – le genre – et de l'aspect biologique de l'identité sexuelle, mais en installant une confusion très grande entre les deux.

On connaît tous l'insistance de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, sur l'égalité homme-femme qui est en fait confondue avec l'idéologie du genre. Cette idéologie explique qu'hommes et femmes ne sont pas différents. Sous prétexte d'égalité, on efface les différences. Or nous sommes égaux mais différents.

Selon vous, le livre dont parle le pape François est celui de Première ?

Je pense que c'est plus large.

Il a aussi été mis en place l'ABCD de l'égalité, auquel a succédé le Plan égalité.

Sur le site internet vigi-gender.fr, vous avez un très grand nombre de photos de manuels, de recommandations diverses et variées de certains enseignants à l'attention de leurs élèves qui sont surprenantes.

Par exemple, en éducation morale et civique, on trouve dans les ouvrages recommandés pour les enfants, une très forte remise en cause qui consiste schématiquement à dire aux enfants : « Es-tu sûr que tu es un garçon ou une fille ? Ce n'est pas parce que tu as un zizi que tu es un garçon ». Nous nous battons contre ça. Au lieu d'aider l'enfant à se construire, on remet en doute ce qu'il est.

Par ailleurs, on voit une obsession à parler aux enfants des comportements sexuels.

Cela fait partie des objectifs officiels des associations LGBT. Je vous donne cette revendication sidérante que l'on peut trouver sur leur site internet :

« Mettre en place une éducation à la sexualité prenant en compte la question du genre et de l'homosexualité féminine, masculine, ainsi que de la bisexualité et une éducation à la vie affective dès l'école primaire, adaptée à l'âge des élèves, et prenant en compte les multiples champs de cette question : affective, sociale, culturelle, éthique… ».

Vous voyez bien qu'on est là dans une hypersexualisation de la société, avec un objectif d'imprégnation des enfants.

Sur France Inter, Najat Vallaud-Belkacem a dénoncé les « intégristes » qui ont « embarqué le pape dans leur folie mensongère ». Que lui répondez-vous ?

C'est l'éternel et unique argument de Najat Vallaud-Belkacem. C'est une défense qui emploie les méthodes d'extrême gauche. Madame Vallaud-Belkacem, au lieu de répondre sur le fond du débat, est dans le déni absolu de l'idéologie du genre.

L'autre technique utilisée consiste à jeter l'anathème, traiter les autres de radicaux, de violents, d'extrémistes. C'est le refus du débat, l'absence d'arguments.

Elle a toujours refusé de débattre avec moi. Elle ne peut pas assumer d'ouvrir un manuel et commencer une analyse.

Le pape François a parlé samedi de « guerre mondiale » contre le mariage. Vous partagez ses propos ?

Oui ! Il y a une guerre contre le mariage et nous la vivons quotidiennement.

Ce n'est pas une guerre où on assassine mais une guerre des idées.

C'est un combat où les victimes sont des enfants mis en doute dans leur identité et qui ne peuvent qu'en être troublés.

Au lieu d'être sereins sur ce qu'ils sont et avancer à la découverte du monde, ils risquent d'être centrés sur des questions existentielles et infiniment difficiles.

Le pape François rappelle également que la question du genre et ce qu'elle implique – des mariages et des procréations déconnectés de la sexualité – est un combat qui concerne beaucoup de pays.

Je pense que depuis quatre ans, la France a un rôle important, celui d'encourager les autres pays pour se défendre, comme on le voit avec le Mexique ces dernières semaines.

Hugues Lefèvre

La FCPE est une soutien indéfectible de Najat BELKACEM et une courroie de transmission historique de la rue de Solférino....

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